Le président ukrainien a fait le tour des popotes européennes pour réclamer plus d’armes pour résister à l’assaut russe. L’Europe et ses nombreux états lui ont refusé certaines armes plus offensives que défensives ! Disons le brutalement : le président Zelensky est revenu bredouille.
A priori, c’est tant mieux puisque l’Europe ne souhaite pas l’escalade de forces qui pourrait mener à la guerre mondiale. Mais il y a de quoi s’inquiéter.
En effet, les Etats Unis aident beaucoup l’Ukraine financièrement et militairement par le biais de l’Otan, cette alliance entre les états européens et les Usa entre autres. les présidents des US ont souvent été des va-en-guerre affreux (Afghanistan, Irak, … et bien d’autres mesactions).
L’incident bénin du ballon chinois ayant survolé, très haut, sans doute accidentellement, les US montre que la tension entre Pékin et Washington est importante. Les US ne supportent pas la suprématie économique de la Chine et prennent des mesures visant à priver les chinois de certaines technologies de pointe tels les puces électroniques fabriquées à Taïwan. Or l’île de Taïwan est très proche de la Chine. Tout se passe donc comme si les US bravaient les chinois et les acculaient à envahir Taïwan.
D’autre part, les chinois sont en bonnes relations avec les russes ; même si la Chine ne semble pas avoir envoyé d’armes en Russie, il est certain qu’elle soutient Moscou.
Deux blocs se constituent :
- un bloc Russie, Chine, Corée du nord et autres pays d’Asie, voire Brésil ? Enclins à échanger commercialement sans utiliser le dollar américain,
- et un bloc US, Canada, Europe, Royaume Uni, Australie ? dit occidental.
Ces deux blocs ne sont ni très homogènes, ni très unis ; néanmoins ils alimentent et participent à la guerre froide entre eux.
La crise économique que tous les pays du monde traversent plus ou moins, la crise climatique qui dénonce la gabegie destructrice des pays les plus riches, accroissent les tensions entre ces deux blocs.
Les bombes atomiques dont disposent en grand nombre ces deux blocs font froid dans le dos ; mais c’est peu être ce qui évite jusqu’à présent la confrontation guerrière générale.
Cette guerre froide retarde la prise en compte et les actions de nature à limiter le réchauffement climatique et à s’y adapter. Ce retard semble plus grave encore que le risque de guerre mondiale ; en effet tout retard pris dans cette lutte pour la biodiversité préservée et un climat supportable, met en péril la survie de l’humanité.
Edité le:10/02/2023