Le déluge des actions bonnes pour notre survie

Nous connaissons tous le mot ‘déluge’ qui a plusieurs sens au propre comme au figuré.
Pluie abondante, torrentielle, déluge de larmes, déluge de paroles, déluge de feu ...
Certains d’entre nous feront référence au déluge cataclysmique que nous n’avons jamais connu de mémoire d’homme mais qui a peut être existé bien avant l’écriture de la bible !
Les géographes nous ont expliqué que les vallées ont été creusées par les rivières ; nous le comprenons mais sommes toujours surpris quand la rivière en crue déborde largement, charrie un grand volume d’alluvions, érode nettement la surface terrestre.
Nous savons que le réchauffement climatique fait fondre les glaces sur Terre.
Nous savons que l’eau des océans se dilate avec l’augmentation de température, que le niveau de la mer s’élève doucement mais sûrement.
Nous savons que plus l’air est chaud, plus il accumule de vapeur d’eau et que cela explique des précipitations plus fortes et plus durables.
Du coup, il n’est pas stupide de penser que nous allons connaître des déluges de plus en plus importants. A la fin de ce siècle, quelques descendants ayant survécu aux catastrophes engendrées par le dérèglement climatique et ses conséquences, pourront peut être voir le déluge façon biblique.
Pas sûr que la mer soit un refuge et qu’on puisse construire des bateaux capables de résister à la violence des éléments. La légende de l’arche de Noé paraît très invraisemblable sous cet angle.

Cependant cette légende montre que la survie de toutes les espèces vivantes de la Terre sont essentielles à la survie de l’humanité.
Même si nous sommes incapables de limiter sérieusement le réchauffement climatique, nous pouvons dès à présent tout faire pour préserver la biodiversité
.
Nous savons observer et compter les espèces vivantes et leur variété. Nous pouvons prendre des mesures pour préserver ces espèces. Et nous devons nous fixer des objectifs réalisables à très court terme afin de nous mobiliser plus facilement sur des objectifs plus ambitieux de long terme.
Dire que l’on vise le 0 % d’émission de GES d’ici 2050 n’est pas mobilisant ; il est tentant de reporter à demain l’effort nécessaire.
Par contre vouloir réduire le volume de tous les transports de 1 % d’ici la fin de l’année permet de vérifier si le but a été atteint ou non et de rectifier les moyens d’actions pour y parvenir bien avant la fin de l’année suivante.

En fait les moyens d’actions que nous pouvons imaginer et mettre en œuvre sont fonction de notre entendement des phénomènes. Or cet entendement s’améliore au fur et à mesure de nos connaissances et de nos actions. Il est nécessaire de s’apercevoir au plus tôt que les actions projetées ne sont pas assez efficaces voire erronées. Ce constat permanent nous permet alors d’en tirer les conséquences et de rectifier nos actions pour plus d’efficacité dans la préservation du vivant.

N’ayons pas crainte du déluge cataclysmique ! Mais entreprenons un déluge d’actions immédiates de courte, moyenne et longue durées, analysées sans cesse afin de les améliorer.

Demain allons voter pour les députés européens écologistes, réellement démocrates, pour la solidarité entre les gens, contre la guerre sous toutes ses formes y compris économique ! C'est un objectif à très court terme pour lutter contre le déluge et la perte de biodiversité !

Edité le:03/06/2024