Et si on nationalisait !

Et si on nationalisait ?

Rêvons un peu à un grand dessein pour la France et pour l'Europe.
Demain l'état français nationalise. Qu'importe notre dette, notre balance déficitaire. Demain, en France, on nationalise. Comme Hugo Chavez nous l'a montré on nationalise rationnellement.

1. On nationalise les grandes compagnies pétrolières installées dans le pays
Total, Elf, BP, Suez Gaz,... Certes dans un premier temps, le pays s'endette encore plus pour racheter ces sociétés, mais dans un second temps, les revenus générés pourront permettre d'atténuer le montant des remboursements de prêts.
De plus l'état peut alors fixer un peu plus librement le prix de ces carburants.

2. On nationalise les grandes banques
CA-LCL, BNP, SG, BP, ...
La maîtrise des flux d'argent est essentiel. Les capitaux ne devraient plus pouvoir être utilisés pour spéculer. L'état récupère ainsi les actifs.

3. On nationalise les grandes entreprises du batiment
Ciments Lafarge, Bouygues BTP, GTP, Vinci, ...
L'état peut enfin faire une politique de constructions maîtrisée et loger décemment tout le monde.
D'autant plus qu'il perçoit les remboursements de prêts des ménages qui ont fait l'acquisition de leur logement et les loyers (sociaux) des ménages les plus démunis.

4. On nationalise toutes les entreprises de transport et assimilés
SNCF, RATP inchangé
Péages autoroutes
Transports par la route (on commence par les plus gros)

5. On nationalise tous les réseaux
EDF reste national
GDF redevient national
Orange, SFR, Bouygues Telecom, ... pour la communication
Générale des eaux, Lyonnaise des eaux, ... pour la distribution d'eau
Hachette, et autres dans les médias,

6. On nationalise les grands groupes alimentaires
Les minotiers, les géants du lait, les centrales d'achat et leurs surfaces de vente

Le but est de lutter contre toute concentration privée; dès qu'une entreprise cherche à se concentrer verticalement (du ciment au parpaing fini) ou horizontalement (la même enseigne que l'on retrouve dans toutes les villes), cette entreprise est candidate à être nationalisée.

Seules les petites entreprises restant à un échelon local ne sont pas nationalisées. Les kiosques à journaux, les boulangers, bouchers, petites épiceries, magasins de vêtements ou chaussures locaux (non franchisés), ... échappent à la nationalisation. En effet, il ne s'agit pas de décourager l'initiative personnelle dans la création d'entreprise, bien au contraire. Il s'agit uniquement d'interdire qu'une grande entreprise privée impose des prix et ses pratiques à des entreprises plus petites ou à des particuliers.

En fait, je rêve d'un monde meilleur ou chacun puisse choisir entre :
- être salarié d'une entreprise publique (sans garantie inconsidérée d'emploi)
- être le créateur de sa mini entreprise (en assumant les risques)
- être salarié d'une mini entreprise privée.

Dans ce système économique, la mini entreprise privée connait la concurrence avec ses homologues, mais ne risque pas de se voir imposer des prix d'achat par une entreprise privée surpuissante.

Oui, je sais, c'est utopique ... mais qu'il est bon de rêver que le modèle vénézuélien se généralise ici bas !

Edité le:05/03/2019