Récession, ça y est ... nous y sommes !

Contrairement à ce que l'on nous dit, c'est plutôt une bonne nouvelle pour le peuple !
Enfin, les ménages français sont contraints de réduire fortement leurs dépenses.
C'était prévisible puisque cela fait près de 30 ans que l'économie française tourne avec un objectif de rentabilité maximum. Il fallait que toute entreprise fasse beaucoup de profit; qu'importe s'il fallait sacrifier le personnel que l'on appelle masse salariale ! Les actionnaires et leurs intermédiaires taillaient sans cesse dans la masse salariale pour améliorer leurs marges de profit. De même ils préféraient faire fabriquer et acheter dans les pays à masse salariale bon marché, négligeant de conserver un savoir faire et un tissu industriel français.Résultat: de moins en moins de travail intéressant et de plus en plus de chômage.
Mais les profits n'étaient pas encore assez conséquents et ce d'autant plus que la production et la consommation des biens diminuaient lentement mais sûrement. Alors ces actionnaires et leurs intermédiaires ont décidé de jouer directement avec l'argent. La cavalcade qui a été interdite pour les particuliers est devenue monnaie courante dans les paradis fiscaux et sur les places boursières.
Résultat: les instituts financiers sont au bord de la faillite; ils parviennent néanmoins, à faire éponger leurs déficit par l'état; sans doute, du fait que les dirigeants de ce pays sont acquis et à la botte des financiers. De même nombre de mesures fiscales favorisent les plus riches.

Du coup, c'est la dette qui augmente jusqu'à mettre l'Etat au bord de la faillite.
Au même moment surgissent des problèmes climatiques aux conséquences probablement dramatiques. Nos ressources minérales et pétrolières sont proches de la pénurie.
Le ciel s'assombrit gravement de jour en jour ... mais la machine économique infernale s'en fout: elle cherche à produire toujours plus de choses inutiles.

Alors la récession, ça veut dire que la machine économique infernale se grippe; peut être, peut-elle même s'arrêter ...
Certes cela veut dire que nous vivrons des temps difficiles et que nous ne sommes plus assurés de survivre. Mais cela veut dire aussi que nous ne produirons plus les innombrables gadgets inutiles, que nous ne construirons plus des stades ou des maisons secondaires inutiles, que nous fermerons les entreprises tertiaires fournissant des services inutiles...

Cette activité inutile supprimée évitera peut être de piller les quelques ressources restantes, diminuera la pollution et ses conséquences et incitera les hommes à recentrer leurs activités sur l'essentiel:
Se nourrir suffisamment, sans excès, localement et bien
Se vêtir et se protéger des intempéries décemment avec un minimum de béton ou de kWh
Se déplacer à minima et plus souvent à pied ou en trottinette ou à vélo
Se former et se cultiver tout au long de leur vie
Echanger des services ou des biens, entre eux, sans intermédiaire financier et sans recherche d'un bénéfice autre que celui qui est partagé.

Les hommes auront un projet à taille humaine dont la visibilité est grande. Une belle vision de l'avenir.
Alors, certes nous seront moins riches mais bien plus heureux de vivre.