Monsieur le ministre,
La présence actuelle du virus Covid19 ou Cov-Sars V2 dans le monde et dans notre pays soulève un certain nombre de questions et de réflexions que j’aimerais vous soumettre.
L’histoire de ce virus est très récente. Il est apparu en France vers le début de cette année. Compte tenu des prévisions alarmantes de diffusion rapide de celui-ci, de nombreux pays ont confiné leur population ou pour le moins mis en œuvre des ‘gestes barrières’ afin de freiner voire de bloquer la diffusion du virus par contamination entre les gens.
D’autres pays n’ont pas pris tant de précautions et ont donc subi une diffusion normale du virus avec parfois, mais pas systématiquement, des taux de mortalité élevés.
Ma première question est la suivante : des pays européens comme la Suède qui n’ont pas confiné, ne semblent pas avoir eu des taux de mortalité importants dus à ce virus, sinon les médias auraient déjà alarmé leurs auditeurs.
Comment pouvez vous m’expliquer cela avec des arguments solides ?
Ma seconde question concerne l’information. Dans les médias, parfois dans le discours officiel du gouvernement, sont avancés des chiffres trop souvent vidés de leur contexte et ne permettant pas à chacun des citoyens sensés que nous sommes de se faire une juste opinion.
Par exemple on nous cite un nombre de nouvelles contaminations en un endroit sans préciser le nombre des habitants de cet endroit, ni la durée d’exposition.
Pire encore on nous cite un pourcentage d’accroissement des contaminations brut alarmant sans expliquer que ce taux n’est absolument pas significatif puisque comparé à une situation préalable quasiment sans contamination.
Sachant que votre rôle principal est sans nul doute la communication, voudriez vous faire en sorte que les informations émanant de vos services et relayés par les médias soient de meilleure qualité ?
Pouvez vous influer sur cette communication afin que nous ne soyons pas matraqués par des informations alarmantes ?
Pouvez vous éviter les interminables débats bidons ‘entre soi’ qui sont émis par de nombreuses chaînes de soit disant information ?
Ma troisième question serait plutôt une réflexion qui m’intrigue et que j’aimerais voir éclairée : le confinement a bien marché ; il a quasiment bloqué la propagation du virus. Ce faisant il a également diminué très fortement le nombre de personnes contaminées et par conséquent rendu très faible le nombre des personnes immunisées à ce virus. Du coup, il est normal que la levée du confinement déclenche une augmentation des personnes contaminées. A tel point que les chiffres cités dans ma précédente question me semblent tout à fait raisonnables.
Plus nous nous protégeons de toute contamination, moins nous avons de chance d’être immunisés et plus nous allongeons la durée d’exposition au virus sans protection naturelle. Et pendant ce temps, le virus a tout le temps de muter et risque de devenir plus redoutable.
Enfin, je n’imagine pas que nous soyons contraints de porter un masque ‘éternellement’. Je comprend bien que le gouvernement soit gardien de notre bonne santé autant que faire se peut. Néanmoins cette mission ne doit pas prévaloir sur notre conduite de vie. Personnellement j’accepte d’être exposé au virus et de risquer ma vie ; en effet je pense que les mesures de sécurité drastiques déjà prises sont de nature à altérer gravement notre qualité de vie et quelles sont en quelque sorte une petite mort sociale.
Et qu’on ne vienne pas me dire que je suis égoïste, immature, que je me fiche de mon prochain ! Au contraire, je dénonce des mesures de sécurité drastiques qui ont tendance à isoler les gens et à altérer gravement les relations sociales. Or, ces relations sont sans doute plus importantes que la lutte contre une maladie, vous le savez bien.
Aussi vouloir durcir la prise en compte des ‘gestes barrières’, voire confiner à nouveau ne me semble pas adapté au mieux à la lutte contre ce virus et les virus en général. C’est aussi une grave entrave à nos libertés par la volonté de faire peur aux gens.
Ma quatrième question concerne les tests. Les médias font sans cesse référence au seul test nasal ou PCR je crois. Non seulement ce test me semble particulièrement désagréable mais de plus il semble être l’un des plus coûteux !
Sachant qu’il existe de nombreux autres tests (salivaire, sang, …) sans doute moins onéreux au demeurant, pouvez vous m’expliquer pourquoi le test nasal reste ‘à la mode’ ? Est-ce bien dans l’intérêt du contribuable que je suis ?
En relation avec ma précédente question, je doute de l’intérêt de tester. En effet, ne pas être infecté par le virus signifie ne pas être immunisé et donc être susceptible d’être contaminé ultérieurement. Du coup un test négatif rassure sans doute le péquin mais ne signifie pas grand-chose. Quand au test positif, il permet sans doute d’isoler des gens et de limiter immédiatement la contamination ; il limite également la possibilité de s’immuniser naturellement contre la maladie, ce qui semble donc contre productif.
Ma cinquième question concerne les possibles vaccins. Les vaccins contre les maladies comme la tuberculose, la variole, le tétanos, etc … ont été des progrès médicaux indéniables. En revanche, le virus Covid19 comme les virus grippaux est un mutant. L’efficacité de la vaccination contre ce type de virus n’est donc pas la meilleure qui soit. J’ai pu le constater malheureusement dans le cas de ma mère qui est décédée, il y a quelques années, d’une ‘méchante’ grippe bien qu’elle eut été vaccinée.
Faut il donc faire confiance à ces laboratoires trop prompts à sortir un vaccin contre ce virus sachant que leur motivation première est plus la recherche de profit immédiat que la maintenance permanente en bonne santé des gens ?
N’est il pas plus conséquent de s’exposer au virus et d’en être immunisé dans la mesure où les traitements existants évitent les complications graves ? Pour bien préciser ma pensée, par traitement je n’entends pas obligatoirement médicament mais thérapie efficace de toute nature.
Faut il rappeler à tout un chacun que la médecine n’est pas une science exacte mais une science humaine ? Il est donc assez vain de vouloir soumettre la médecine aux démarches de vérification expérimentale des scientifiques et de croire dans l’existence de la molécule miraculeuse !
En revanche, il importe qu’il y ait un vrai débat élargi sur tout problème posé par l’apparition d’un nouveau virus et les différents moyens de le combattre. Les ‘sachants’ ne doivent pas être seuls à débattre. Même de simples citoyens devraient participer à ce débat car les mesures et les moyens qui seront mis en œuvre impacteront notre vie de tous les jours et pour longtemps.
En espérant que ma lettre requière toute votre attention et que vous ayez la possibilité et la volonté de répondre à toutes mes interrogations.
Veuillez agréer, Monsieur le ministre, l’expression de mes meilleures salutations.
Edité le:28/07/2020