Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

L’éclairage public des villes et des campagnes est remis en cause pour plusieurs raisons :
- économies financières,
- économies d’énergie à réaliser,
- pollution lumineuse néfaste à la biodiversité nocturne.

Du coup, des actions sont entreprises telles que :
- la réduction de l’éclairage permanente en éteignant un appareil sur deux ou en éteignant l’éclairage toute la nuit.
- l’allumage de l’éclairage en fonction de la présence de passants ou de véhicules.
Cette dernière technique implique l’installation de détecteurs de présence plus ou moins sophistiqués, de temporisations, d’interrupteurs d’éclairage télécommandés, en bref d’une technologie maîtrisée certes, mais relativement compliquée, souvent numérique et d’un coût non négligeable pour les communes.

Toute cette technologie est-elle bien nécessaire pour réduire drastiquement l’éclairage public ?
Pourquoi faire si compliqué quand on peut faire bien plus simple, bien plus économe pour tous ?


En effet, il suffit tout simplement de couper définitivement l’éclairage public, au moins la nuit et de remettre au goût du jour la lampe de poche d’antan. Il y a moins de cinquante ans, chaque villageois savait bien qu’il fallait emporter son éclairage de poche pour circuler tard le soir dans les rues.
Avec le progrès obtenu par les lampes LED, la lampe de poche d’aujourd’hui est bien plus pratique que celle d’autrefois. Les piles sont remplacées par des accus rechargeables plus légers. La durée de fonctionnement sans changement de piles ou sans rechargement des accus est beaucoup plus longue. L’éclairage est aussi plus intense.

Bref, nous avons ici, une solution simple et économique qui peut se généraliser à la ville et à la voiture dotée de phares.
Peut être faudrait-il demander à nos élus d'écouter moins ces technocrates énergivores qui inventent des solutions hyper compliquées quand il est possible de faire tout simple !

Edité le:18/10/2021