Ce monde est fou !

C’est bien peu de le dire. Mais il le faut. En réalité, ce sont les dirigeants politiques et financiers de ce monde qui perdent la tête et tout entendement.
Le peuple, les petites gens qui sont bien moins informés que ces dirigeants semblent garder raison même si la publicité et la propagande diffusées par les médias main stream ont tendance à leur laver le cerveau.
L’humanité est gravement menacée par le réchauffement climatique, la perte de biodiversité et la pénurie de ressources terrestres. Tous nos efforts d’êtres vivants encore, devraient être orientés dans cette direction vitale.

Or, que constatons nous ?

- Une restriction de nos libertés de respirer et de circuler décidée par les dirigeants d’une majorité de pays afin de limiter la propagation d’un virus appartenant à la même famille que le rhume ou la grippe. Avec le recul nous savons que ces mesures draconiennes étaient inutiles ; nous savons aussi que de grosses firmes pharmaceutiques en ont profité pour s’enrichir en faisant la propagande d’un vaccin expérimental de faible efficacité.
Malheureusement ces mesures liberticides vont laisser des traces ; elles ont aussi favorisé l’essor des télécommunications numériques, lequel est réputé particulièrement énergivore.

- Une compétition commerciale insensée entre les grandes entreprises multinationales ou même entre les états de ce monde. Cette concurrence effrénée gaspille les ressources de la Terre ; elle est la cause première d’une consommation énergétique énorme génératrice de dégâts quasi irrémédiables pour l’humanité.

- Une guerre militaire démarrée en Ukraine par la volonté du dirigeant russe Poutine. Une autre gabegie énergivore mais surtout une grave atteinte aux corps et aux âmes des habitants de la région.

Constatons que les trois points relevés sont à chaque fois des guerres de l’homme contre lui-même.
Comment et pourquoi, arrivons nous à nous auto détruire ?

Sans doute parce que nous ne nous aimons plus ! Parce que nous vivons de manière très égoïste !

Les plus aisés d’entre nous se referment sur eux mêmes dans des habitations confortables ; ils vivent entre eux ; ils ne veulent pas voir ceux qui n’ont pas la même aisance ; au pire, ils s’envient les uns les autres et aspirent à approcher ou devenir ces dirigeants fous !
Les moins aisés rament et survivent par leur seul travail, souvent manuel ; c’est grâce à eux que les tâches les plus ingrates mais aussi les plus essentielles sont réalisées.
Curieusement, dans ce monde, les tâches vitales pour la société sont très mal payées et valorisées. A l’inverse, il semble que plus un emploi est inutile, mieux il est rémunéré.

Revenons un instant sur la guerre en Ukraine et remontons le temps.

L’URSS a été une sorte de contrepoids au capitalisme libéral. Longtemps cette union d’états a résisté et proposé un autre système économique ; celui-ci a d’ailleurs été largement critiqué par les occidentaux capitalistes parce qu’il restreignait fortement la liberté des individus et surtout celle d’entreprendre.
Quand Gorbatchev a signé la fin de l’URSS et voulu se rapprocher des occidentaux, ceux-ci n’ont pas compris, ni cherché à comprendre les idées communistes ; ils n’ont pas pris en compte l’histoire de ces peuples ; ils sont restés sur leur idéologie. De même en interne, les dirigeants politiques de l’URSS n’ont eu de cesse que de récupérer la mise sur la base du capitalisme libéral.

Les uns et les autres avons raté une merveilleuse occasion de construire un nouveau système économique mondial plus humain, tirant parti des deux systèmes économiques.
Evidemment, les problèmes existentiels et l’histoire des peuples ont un poids, une inertie considérable qui ont tendance à maintenir une situation établie même si celle-ci est loin d’être bonne.
Poutine a tiré parti et profité de cela ; Les occidentaux de même.

Néanmoins des hommes et des femmes s’interrogent sur nos politiques, nos systèmes, notre évolution ; ils tentent de changer les choses, de vivre autrement dans un esprit plus respectueux de la vie.
On trouve ces gens dans les régions frontalières des grands blocs comme en Ukraine ; ils sont également présents au sein de la Russie comme au sein de l’Europe ; d’un coté comme de l’autre ils sont influencés voire manipulés par le système dominant, ce qui complique leur rapprochement.

C’est pourtant ces gens, dont les plus jeunes d’entre eux qui sont l’avenir de l’humanité.
Espérons que les dirigeants fous de ce monde, soient entravés dans leurs actions néfastes et délétères et laissent les peuples reprendre en main leur destin.
Il est tard, mais il est toujours temps pour des hommes sains de corps et d’esprit, de résister aux grands défis de ce siècle que sont la perte de biodiversité, de climat clément, de ressources limitées.

Edité le:28/02/2022