Plusieurs points sont à considérer :
1. L’acquisition ou la location
2. L’entretien
3. L’utilisation sur le territoire
4. Le parking, un point essentiel
1. L’acquisition ou la location
Nombre de citoyens trouvent normal d’acquérir leur voiture personnelle. De la même manière il semble donc assez normal de disposer de son vélo personnel.
La location répandue sur les grandes agglomérations paraît onéreuse si l’usage du vélo est important et les infrastructures nécessaires pour la mise en œuvre de cette location ne sont pas légères.
Si on veut favoriser l’usage régulier du vélo, l’acquisition semble donc préférable, chacun veillant sur son bien personnel.
Ce vélo sera de préférence sans assistance électrique pour la majorité des usagers. En effet le vélo à assistance électrique est bien plus lourd, bien plus onéreux que le simple vélo. De plus appuyer sur les pédales est bien meilleur pour la santé du moins pour les gens qui ne sont pas handicapés par la maladie ou la vieillesse.
2. L’entretien
L’entretien du vélo est relativement simple et léger. Néanmoins il ne doit pas être négligé pour un bon usage et un roulement en sécurité. Cet entretien ne demande pas beaucoup d’outils spécialisés. Il peut être réalisé par tout un chacun. Cependant, les distributeurs de vélos spécialisés peuvent proposer un entretien de ces vélos.
3. L’utilisation
Le vélo doit pouvoir partager la plupart des mêmes voies de ciculation que la voiture. Pour des raisons de sécurité, vu la grande différence de vitesse entre ces deux véhicules, des voies spécialisées et séparées sont généralement construites. Au fur et à mesure que l’usage de la voiture personnelle diminue, des voies réservées aux voitures pourraient être données aux vélos. C’est déjà un peu ce qui se pratique à Paris par exemple.
A la campagne, ou dans le coeur des villes, les voies cyclables sont plus rares et la promiscuité voiture, vélo est obligatoire.
Au Vietnam, on trouve des pistes cyclables le long des autoroutes !
4. Le parking, un point essentiel
Le vélo peut se garer presque partout, le long d’un mur, sur un trottoir grace à sa béquille, etc … Mais le gros problème de ce parking est le risque de vol du vélo. On peut penser que l’usage du vélo se généralisera davantage si le vol devient beaucoup moins courant.
Pour ce faire diverses solutions sont ensisageables et plus ou moins développées:
a) Près des gares, sont déà construits quelques abris à vélos sécurisés. Ils s’appuient sur des technologies avancées comme le verrouillage électronique d’accès, la vidéo surveillance, le smartphone. Ces abris sont d’efficaces anti-vol automatisés, pratiquement sans personnel ; néanmoins, ils sont très chers à construire puis à maintenir ce qui réduit forcément leur large diffusion.
b) Dans les parkings automobiles actuels, il est tout à fait possible de réserver et aménager un espace pour y garer les vélos. L’entrée et la sortie de ces parkings sont à modifier pour l’accès par des vélos. Ces points d’entrée et de sortie contrôlés constituent une assez bonne sécurité contre le vol.
Notons qu’il n’y a pas ici de lourds investissements à faire, juste une nouvelle utilisation de lieux existants dans de nombreuses villes et centres commerciaux.
c) Aux pays bas on trouve un système de gardiennage des vélos très léger. Un gardien toujours présent au moins pendant les heures de la journée, passe une portion de chaîne au travers des rayons des roues de vélo. Chaque portion de chaîne emprisonne une dizaine de vélos. Chaque portion de chaîne est reliée à la suivante par un bon cadenas dont le gardien a la clé. Il est ainsi facile d’accéder à tout vélo soit pour le garer, soit pour le récupérer.
Ce type de gardiennage ne nécessite que très peu d’infrastructures et peut donc se multiplier en tous lieux. Cependant, il nécessite de nombreuses personnes et un suivi rigoureux pour organiser le roulement des postes de gardiennage.
Notons que le personnel nécessaire peut être vu comme un avantage en fournissant un petit job de complément à des étudiants par exemple.
d) Au Vietnam on trouve encore plus simple. Près des hôtels, des marchés, etc … on trouve un parking semi-sauvage. On y dépose son vélo et on verse un pourboire au gardien qui est sans doute également rémunéré par l’hôtel ou le marché local.
Edité le:20/07/2022