Mauvaise vision

Mauvaise vision

Hier, l'industrie textile française était florissante. Souvent localisée dans le Nord, elle produisait des articles de qualité.

Aujourd'hui, les articles textile proviennent très souvent d'Asie.
Pourquoi avoir abandonné ce savoir faire, ce fleuron européen aux asiatiques ?
Pour une seule raison: les vendeurs, les revendeurs, les grossistes souhaitaient grossir leur marge en préférant importer des produits très bon marché plutôt que d'acheter localement cher. Au début la qualité n'était pas au rendez vous, mais qu'importe, tant que le client couillon achète !

Bien sûr ceci a supprimé nombre d'emplois tant dans le Nord sur ce secteur textile que dans bien d'autres secteurs partout en France et en Europe. Le chômage est devenu une évidence, un phénomène incontournable.

Le pouvoir d'achat de la grande masse des français a fini par baisser et baissera encore si rien ne change.

Du même coup, même avec des prix bas, les articles textiles made in Asie ne se vendent plus en masse. Les marges des vendeurs, revendeurs et grossistes dégringolent... Même les périodes de soldes ne sont plus des super ventes.

Alors que faire ?
Ce ne sont pas les vendeurs, revendeurs et grossistes qui trouveront la solution. Ni les banquiers, ni les actionnaires enfin aucun de ceux dont les revenus proviennent de l'argent placé et non du travail ou du service rendu. Même l'état ne peut plus soutenir une relance économique: de l'aveu du président, il n'y a plus d'argent dans les caisses blanches ! De plus l'état lui même ponctionne tous les français par le système des taxes et de l'impôt sur le revenu. Alors qui peut nous sortir de ce cercle vicieux: moins de travail local, plus de chômage local, moins de pouvoir d'achat, moins de ventes, moins de travail ...

Nous tous, les français lampda. Nous pouvons inventer un nouveau commerce localisé et basé sur le troc. Je m'explique:
nous avons une petite chance de faire la nique aux grands argentiers de ce monde; en effet, le transport des marchandises devient de plus en plus cher, les pays en voie de développement sont obligés peu à peu mais sûrement de rénumérer plu cher le travail fourni, leur monaie devient plus forte; donc la concurrence de ces pays devient un peu moins sévère. Dans certains domaines, un produit local peut revenir moins cher qu'un produit lointain.

La conscience de ces problèmes devient plus mature dans l'esprit des français. Certains d'entre-nous sont capables de sélectionner un vrai camenbert d'appellation controlée au lieu d'un plâtre issu de quelque grand groupe laitier. Certains d'entre-nous sont à même d'attendre la bonne saison pour consommer des fraises du terroir et ne pas acheter des fraises cultivées sous serre à des milliers de kms. D'autres encore ont compris qu'il valait mieux faire tourner le petit commerce local plutôt que le moteur se sa voiture pour se rendre à l'hypermarché...

Dans ces conditions il n'est sans doute pas utopique de penser que nous pourrons de plus en plus court-circuiter les grands circuits de distribution et s'approvisionner directement auprès d'une multitude de petits fournisseurs locaux. Dans un premier temps ce 'petit' commerce se fera en utilisant la monaie européenne, légalement ou même illégalement, au noir, comme on dit, de façon à échapper au prélèvement de taxes. L'état mu par les lobbies de la grande distribution et de la puissante industrie alimentaire va faire la chasse à ce commerce illicite.

Les gens auront alors recours au troc, c'est à dire à un système d'échanges de petits matériels et/ou services sans monnaie fiduciaire. Pas simple mais efficace pour échapper aux taxations de toutes sortes.

Gros problème à venir pour tous ceux qui vivent de subventions de l'état ou de rentes (chômeurs, retraités, grands malades, employés du service public, ...) ! Il va falloir donner de soi-même et non plus faire l'aumone.

C'est pas demain la veille que ce scénario se déroulera car nous avons été habitués au confort, à la facilité et sommes devenus 'mous'. Mais cette même molesse nous précipite un peu plus vite dans le mur !
Une fois bien écrasés sur celui-ci, quelques rescapés réagiront ... sans doute un peu comme je l'imagine !

Bonne journée et bonne nuit. L'espoir fait vivre !

Edité le:05/03/2019