J’apprends, si j’ai bien été informé, qu’un jeune garçon de 15 ans s’est fait tabassé à mort par les ‘grands frères’ d’une jeune fille parce qu’il avait parlé sexe avec elle ! Ce passage à tabac mortel est un massacre révoltant.
Mais au-delà de ce fait divers macabre ne faut-il pas s’interroger sur notre société ?

En effet si d’aucuns prônent la pruderie et sanctionnent sauvagement toute atteinte à celle-ci, il faut bien reconnaître que les médias et les réseaux diffusent largement des informations sexuelles parfois particulièrement salaces.
Qui ne reçoit pas dans sa boite mail des spams de revues comme Cosmopolitan ou Femme actuelle pour ne citer que ces deux là, vantant la dernière position sexuelle du Kamasutra à la mode ?
Je me souviens aussi d’une discussion lors d’un repas pris à Amsterdam entre collègues de tous pays lors d’une formation sur le remarquable progiciel Uniface. Je parlais librement des relations hommes femmes et un peu de sexe. Une collègue canadienne, Nosseir si je me souviens bien, me fit remarquer que je risquerais des poursuites judiciaires si je tenais de tels propos aux USA.
Cela me semblait révoltant et me rassurait de vivre en France.

Mais comment aurais-je pu imaginer que des gens de mon pays puisse se faire justice (?) de la pire façon qui soit presque 20 ans plus tard ?
Comment des gens et des plus jeunes d’entre nous ne deviennent-ils pas schizophrènes tiraillés entre deux évolutions aussi opposées ?
Comment ces gens qui assument des mœurs plus strictes que les miennes n’ont-ils pas au moins le respect de la vie et ne respectent-ils pas la règle assez universelle : tu ne tueras point !
Certes les guerres qui se déroulent en Ukraine et à Gaza et environs ne montrent pas le bon exemple. Certes nos forces de l’ordre ont perpétré quelques ‘bavures’ inqualifiables !

Je crains n’avoir jamais de réponses sensées à mes questions. Je crains que tous ces faits affreux ne confirment une montée de la violence dans le monde et en France aussi fort inquiétante.
Et je me demande bien comment l’humanité si peu solidaire sera capable de résister aux enjeux inéluctables que sont l’adaptation et la lutte contre le dérèglement climatique, les graves pertes de biodiversité, la destruction, par nous mêmes, de notre support de vie.